Un renfort sécuritaire spécial en prévision des élections en Tunisie

Les craintes de la propagation du chaos ne cessent de préoccuper l’Etat algérien, qui a opté pour verrouiller les frontières algéro-tunisiennes au moment où sa voisine de l’Est passe une période cruciale et transitoire.

Entre stabilité et chaos, la Tunisie a passé quatre ans en attendant le moment dans lequel elle élira son premier Parlement après la Révolution. L’Algérie n’est pas à l’abri d’éventuelles attaques en cas d’instabilité, en particulier que les frontières comportent de nombreux périls : attaques terroristes, contrebande, pillage des richesses et virus mortels. À cet effet, des renforts militaires supplémentaires, 8 forces spéciales comprenant plus de 7 000 hommes dont des unités des forces spéciales armées et dotées de véhicules blindés ont été déployés tout au long des frontières afin de faire face à toute éventuelle infiltration des groupes terroristes.

Echorouk a appris d’une sources responsables près le ministère de la Défense nationale que le renfort terrestre composé de soldats assistés par des unités des GGF et des unités d'intervention spéciales sera appuyé par les forces aériennes. ne mobilisation au sens continu et significatif à l'ombre des crises qui secouent ses pays voisins.

L’Algérie coordonne ses renseignements avec les forces de sécurité tunisiennes. Chacun de son côté, les deux pays dressent un important dispositif sécuritaire le long du tracé frontalier afin de pouvoir capturer les éléments terroristes. La même source nous a indiqué que les forces de l’ANP ont passé au peigne fin les frontières, tout en resserrant le contrôle sur les régions isolées ainsi d’intensifier les points de contrôle. Ce renfort s’étant successivement depuis Taref et Tébessa jusqu’à El Oued.

Selon les mêmes sources, des postes sécuritaires ont été érigés tout au long de la bande frontalière, ainsi des tours de contrôle et caméras sophistiquées pour surveiller la situation.