Le complexe el hadjar fait face à la crise : Menace sur la sidérurgie algérienne

Les capacités de production sont donc réduites mais ne perturbeNT pas selon une source du complexe « le plan productif issu du plan d’investissement dont le montant est de 763 millions de dollars ». A noter que ce plan 2014 à 2017 prévoit une production de 2,2 millions de tonnes d’aciers par an. Mais le climat social reste tendu du fait que des retards de versement de salaires et la mise en congé spéciale des travailleurs du haut fourneau n°2 s’ajoute à la délicate situation que connait le complexe sidérurgique depuis des mois.
L’Etat algérien qui détient la majorité du capital à 51% est censé selon le SG du syndicat UGTA du groupe « régler au moins la situation financière du groupe » malgré la promesse d’injecter de l’argent frais pour le redémarrage du haut fourneau. L’un des responsables du syndicat UGTA révèle en effet que « les travaux de réparation du haut fourneau n°2 qui enregistrent échec sur échec avec la poursuite de l’arrêt de la totalité des installations de production. Cette situation s’est répercutée sur la filiale Arcelor Mittal Pipes et Tubes Algeria». Or avec cette paralysie de l’un des principaux moteurs de la production, c’est le sort des travailleurs qui est mis à rude épreuve.
La même source signale que « 350 salariés sont menacés par le chômage ». Mais selon les dernières sources, cette information n’a pas été confirmée par la direction générale qui n’a pas révélé non plus le sort du haut fourneau n°2.
A ajouter que le carnet de commande pour le compte de certaines entreprises clientes comme Sonatrach va souffrir encore des retards de livraisons de tubes d’aciers destinés au projet gazoduc Illizi-Djanet. Pourtant, le gouvernement de Sellal avait annoncé le mois de septembre dernier que l’appui à l’investissement se situera à 1 milliard de dollar, ce qui permettra au complexe de moderniser ces filières et d’assurer sa continuité pour les années à venir.
D’autre part aucune mesure de licenciement des travailleurs n’a été autorisée puisque le complexe est détenu en majorité par l’Etat. Des négociations entre le partenaire social et le groupe Arcelor Mital qui détient les 49% restants du capital avaient débouché à ne prendre ni mesures de licenciements ni de départs volontaires et de faire en sorte que les travailleurs bénéficient des mêmes salaires et de les promouvoir selon les recettes qu’engrangeraient les filières productives. Le patron de la centrale syndicale avait assuré il y a quelques semaines que le complexe sidérurgique est sauvé d’une faillite certaine et qu’aucun plan de compression ne sera toléré dorénavant.
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