jeudi 30 octobre 2014

"Terror behind the walls" l'attraction phare d'Halloween à Philadelphie



REPORTAGE - Derrière les hauts murs fortifiés de l’Eastern State Penitentiary de Philadelphie se cache l’une des prisons les plus angoissantes des Etats-Unis. Fermée depuis 1971, elle sert aujourd’hui de décors, période d’Halloween oblige, à une attraction baptisée « Terror Behind the Walls ». Amateurs de sensations fortes, vous serez gâtés. Les peureux, passez votre chemin.


"Terror behind the walls" à l'Eastern State Penitentiary de Philadelphie
Derrière les hauts murs fortifiés de l’Eastern State Penitentiary de Philadelphie se cache l’une des prisons les plus angoissantes des Etats-Unis. Fermée depuis 1971, elle sert aujourd’hui de décors, période d’Halloween oblige, à une attraction baptisée « Terror Behind the Walls ». Photo : 




Cela dure depuis 22 ans et les habitants de la ville se pressent chaque année à l'époque d'Halloween pour vivre le grand frisson. Ouverte en 1829, l'Eastern State Penitentiary, prison de l’Etat de Pennsylvanie était l’une des sévères. Les prisonniers, obligés de travailler dans le plus grand silence se voyaient infliger des sévices à la limite de la torture si ce dernier était rompu.

Durant 142 ans, Eastern State Penitentiary a accueilli des criminels de tous bords et c’est en 1971 que celle-ci a fermés. Pour mieux renaître quelques années plus tard en un musée et une attraction des plus terrifiantes, «Terror Behind the Walls», la terreur derrière les murs.

Un parcours effroyable dans les couloirs d'une ancienne prison 

Franck et Carson, les deux gargouilles de l’entrée vous ont à l’œil, dès votre arrivée. Aucun doute, vous êtes déjà dans le bain. A peine passée la petite cour qui vous sépare de la rue, vous êtes déjà à l’intérieur de la prison, la conscience pas tout à fait tranquille. Une terrifiante bande-son faite de son de portes qui claques, de tours de clés dans une lourde serrure et des cris vous indiquent déjà que vous n'allez pas passer l'heure la plus sereine de votre vie. Et pour cause, vous êtes prévenus d’entrée de jeu : vous pouvez refuser de prendre part aux attractions en refusant un collier fluorescent qui vous est proposé. En revanche, si vous l’enfilez, sachez que vous pourrez être cobaye d’une attraction, séparés de votre groupe d’amis durant un temps indéterminé et surtout, très secoué par les acteurs. Autant le dire tout de suite, on a bien fait de le refuser ce collier fluo. 

Du «Lock Down», au «Machine Shop» en passant par «The Expérience», l’infirmerie ou encore «Night Watch», les amateurs de films d’horreur se régalent, les plus peureux (comme nous), sont saisis d'effroi. Parmi les «séquences» les plus impressionnantes, le passage des visiteurs à travers l’ancien couloir de la mort de la prison. Un coup d’œil en contrebas : les cellules éclairées d’une lumière aussi blafarde que dérangeante vous plongent dans une atmosphère d’effroi, des spectres défigurés rampent vers vous ou vous sautent dessus. Ici, vous êtes à la merci de vos plus viles angoisses et de votre voisin de devant. Vous êtes déboussolés, chahutés, pétrifiés, dans ce brouillard omniprésent que seuls des cris transpercent. Les bruitages sont d’un réalisme bluffant. Au total, ce sont six attractions mises en scène dans les différents blocks de la prison qui sont proposées. Vous traversez des couloirs où surgissent de fantomatiques silhouettes qui vous susurrent à l’oreille d’avancer ou de les rejoindre. Certains autres, dans des cages à deux mètres du sol se balancent frénétiquement en hurlant. Parfois même, certains vous agrippent les cheveux et le manteau… Frissons de terreur garantis.

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